N’en déplaise à Jean-Jacques Rousseau, dans l’état de nature qui les vit naître, nos ancêtres n’avaient rien de paisibles locataires d’un Eden luxuriant : ils occupaient le plus clair de leur temps à se taper dessus, usant avant tout de leurs poings et visant la face de l’adversaire. Pour preuve, la robustesse de l’ossature faciale des australopithèques et autres préhominiens : arcades orbitales surdimensionnées, pommettes renforcées, mâchoires épaissies, sans oublier les lourdes phalanges de leurs pognes destinées plus à porter à poing fermé des coups que de cueillir fleurettes pour leurs amours. Bien sûr seuls les mâles se cognaient. Les femelles étaient plus paisibles, essentiellement occupées à élever la progéniture. Évitant d’élever la voix et le poing, elles restaient cantonnées au fond de la caverne, ou de la hutte, avec la marmaille. Lire plus…
Le Dinoblog
La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures
Archive pour juin, 2014
La découverte du site paléontologique d’Angeac-Charente, à quelques kilomètres d’Angoulême, a déjà produit quelques surprises : le sauropode géant (dont un concurrent argentin vient de se manifester) a été le plus médiatisé mais ses restes ne sont pas, loin s’en faut, les plus nombreux sur ce site. Les fouilles menées par le Musée d’Angoulême, avec notamment une équipe du CNRS de l’Université de Rennes et le Muséum de Paris, ont surtout produit des centaines d’ossements d’un petit dinosaure théropode du groupe des ornithomimosaures. Lire plus…