Le Dinoblog

A quelque chose malheur est bon. Profitez donc de ce début de printemps pluvieux pour découvrir le Musée des Dinosaures ou pour les plus chanceux qui le connaitraient déjà pour venir profiter des toutes dernières installations.

En effet il y a tout juste un an Georges arrivait au musée. Georges, c’est un Tyrannosaurus rex. Pour être plus précise, c’est une tête de T. rex. Elle a été réalisée et offerte au musée par le journaliste et artiste anglais Nick Allen. Nick n’en est pas à son coup d’essai en matière de sculpture dinosaurienne. Alors qu’il était correspondant à Moscou, il occupait déjà son temps libre à redonner corps à une Tyrannosaurette baptisée Marusya et exposée au Darwin Muséum de la capitale russe.

Georges, lui, est né dans le petit, tout petit studio parisien de Nick. Avec sa tête de 1,50 mètre de long, autant dire que Georges occupait plus de 50 % de l’espace vital de son créateur. Nick a donc vécu votre rêve à tous : un vrai tête à tête avec T. rex pendant de longs mois, avant qu’il ne rejoigne Espéraza.

Nick a travaillé pendant des mois sous l’œil de Georges

Eric Buffetaut, Nick Allen, Jean Le Loeuff.

Quelques finitions plus tard mais toutefois pas encore tout à fait finies, Georges s’est retrouvé dans la halle aux dinosaures du monde. Nous lui avons réservé un espace rien qu’à lui, sa bicoque, sa cabane, sa niche, sa chapelle, pour une rencontre en toute intimité avec ses fidèles.

Quelques menus travaux plus tard…

Puis ce fut au tour de Variraptor mechinorum de déménager. Cette reconstitution créée pour le musée il y a quelques années par l’artiste Michel Fontaine est une des réalisations les plus modernes du musée. Comme à l’accoutumée, Michel a pris en compte les toutes dernières avancées scientifiques concernant ici ces petits théropodes dont nous savons maintenant qu’ils étaient recouverts de plumes. Variraptor les a blanches, d’un blanc presque immaculé selon le choix de l’artiste.

Quand Variraptor se faisait offrir une french manucure par son créateur.

En route.

Le nid de Variraptor est une réalisation de l’artiste Claude Moréno.

Faudrait peut-être voir à changer ces horribles chaises de salle des fêtes Mr le conservateur. J’dis ça…

Le voilà maintenant dans sa volière. Et il méritait bien une telle installation, lui qui souffrait du contact trop fréquent avec ses plus fervents admirateurs, à moins qu’il ne soit agi de quelques sauvageons égarés prêts à en découdre avec un raptor. Désormais, Variraptor vous narguera derrière sa vitre mais restera propre sur lui en toutes circonstances. Lumière tamisée dans un décor de plage volcanique, s’il en était, son plumage est du plus bel effet.

Le Musée des Dinosaures n’en finit donc jamais de chambouler ses expositions et bien d’autres projets attendent que des milliers de visiteurs viennent remplir ses allées pour pouvoir être réalisés. On vous attend donc ?

Un peu de couleur dans ce monde de gris.