Quel amateur de paléontologie ne sait pas que le dinosaure théropode Spinosaurus mangeait du poisson ? Tout chez lui traduit son goût de la gent aquatique : son museau et ses dents de crocodile, ses griffes d’harponneur et même le signal géochimique de ses os. A ces particularités s’ajoutent une exubérante crête dorsale et des pattes postérieures malingres, autant d’atouts qui placent Spinosaurus à la limite du ridicule, malgré les 17 mètres qui séparaient parfois le bout de son museau du bout de sa queue. Spinosaurus et les autres spinosauridés mangeaient donc du poisson (plus quelques autres animaux terrestres et volants comme l’attestent des restes de dinosaures et de ptérosaures ayant subi leurs foudres) et généralement, on se contente de cette affirmation. Et bien nous, non ! On a voulu aller plus loin en cherchant à mieux connaître les pauvres victimes de Spinosaurus (en fait, dans cette étude, les poissons nous intéressent pour eux-mêmes et peu importe que les spinosaures les mangeassent ou les négligeassent, mais c’est toujours mieux de parler d’un dinosaure en introduction d’un billet. Que cela reste entre nous ;-) Lire plus…
Le Dinoblog
La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures
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Ithyphalle ichtyen ou le zizi du vieux poisson
Avec « Le zizi » de Pierre Perret on apprend (ou pas) que chez le mâle de l’espèce humaine cet organe peut être joufflu, ridé ou même pelé. Mais comment est-il chez les autres bêtes? Contentons-nous ici d’examiner la situation chez quelques vertébrés et évitons de mentionner le dard d’amour de certains escargots, qui pénètre le corps de la/le partenaire vraiment n’importe où, le pénis du cirripède, qui peut mesurer jusqu’à 8 fois la longueur de son corps, et encore moins le pseudo pénis de l’argonaute (en fait un spermatophore), qui se détache du corps pour rejoindre l’être aimé. Parmi les vertébrés, donc, on trouve chez les mammifères une situation assez semblable à la nôtre : le zizi est de taille variable mais plutôt simple, c’est-à-dire impaire, et généralement renforcé par un os (mais pas chez les humains). Chez les lézards et les serpents le pénis est souvent double, on parle alors d’hémipénis, et il s’orne de crochets divers qui renforcent la cohésion des couples. Chez les dinosaures, on ne peut que spéculer puisque que se sont débandées les preuves de l’existence d’un os pénien chez les sauropodes. Pourtant, lorsque qu’on sait que certains canards sont porteurs d’un pénis spiralé parfois gigantesque, on aime imaginer T. rex affublé d’un membre puissant et tirebouchonné. Lire plus…