Le champ des sirènes : un canular paléontologique à (re)découvrir
La Maison européenne de la Photographie présente jusqu’au 16 mars 2014 une exposition de l’artiste catalan Joan Fontcuberta intitulée « Camouflages ». En préambule, l’artiste convie le poète soufi Mahmoud Chabestari : « Ce n’est pas que le monde soit trompeur, mais plutôt que, dans son incapacité à voir, l’homme s’ingénie à être trompé… Nous sommes aveugles car nous voyons des images. » « Pourquoi croire aux photos ? » demande Fontcuberta. « Pourquoi invariablement accorder une confiance sans borne à l’œil mécanique de l’appareil photo ? » Pour lui « générer le soupçon et remettre en question la crédibilité charismatique de la photo équivaut à conjurer les régimes de vérité et à refuser tout discours d’autorité. » Bien bien mais tout ceci n’est-il pas un tout petit peu pédant pour le DinOblog ? Et puis quel rapport entre un photographe catalan, un poète soufi et la paléontologie ?