Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Articles taggés ‘Jean Le Loeuff’

La réputation de brute sanguinaire du tyrannosaure s’en relèvera-t-elle ? Sans doute, mais une analyse parue au mois d’août dans la revue Ethology, Ecology & Evolution suggère que les tyrannosaures ne se contentaient pas de chasser, de bâfrer et de digérer. Ils jouaient. De préférence avec un os sphérique, un condyle occipital de cératopsien. Bref ils jouaient à la balle. Foutaises ? Pas si sûr.

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L’on sait, depuis Jurassic Park, qu’un tyrannosaure est un animal solitaire, ombrageux, enclin à dévorer des avocats véreux et à pourchasser des véhicules automobiles qu’il prend sans doute pour des boîtes de conserve. Mais depuis le 23 juillet le cliché du grand prédateur solitaire a pris un coup de vieux. Comme souvent quand il s’agit de paléobiologie ou plutôt de paléoéthologie (l’étude du comportement des animaux disparus) les éclaircissements sur le mode de vie des tyrannosaures proviennent de la paléoichnologie, l’étude des traces de pas fossilisées. Lire plus…

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Les gazettes adorent ce gigantesque sauropode argentin dont le musée paléontologique de Trelew en Patagonie a publié des photos impressionnantes dans un communiqué de presse au succès prodigieux. On y voit des messieurs allongés près de fémurs énormes, et tout un chacun y va de son estimation sur la taille du fémur qui est beaucoup plus grand que son échelle humaine. Car toutes les infos dont on dispose c’est un communiqué de presse et la longueur du fémur n’y est pas précisée ! Ceci peut rappeler le petit coup de chaud médiatique engendré par la découverte d’un fémur tout aussi gigantesque à Angeac, en Charente ; la bestiole argentine et son homologue charentaise avaient clairement des fémurs énormes, longs de plus de deux mètres. A titre d’exemple le fémur de Diplodocus mesure environ 1,40 mètre. Il existait donc des sauropodes dont le fémur mesurait 50% de plus que celui de Diplodocus. Or Diplodocus mesure 27 mètres de long ; une simple règle de trois nous suggère que l’heureux possesseur d’un fémur de deux mètres devait donc frôler ou dépasser les 40 mètres de long, s’il avait les mêmes proportions qu’un Diplodocus. Lire plus…

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Vous avez peut-être remarqué, sagaces lecteurs, que j’ai un petit faible pour les sujets un tantinet scatologiques… Il a d’ailleurs déjà été question sur ce blog, à plusieurs reprises, de coprolithes, c’est-à-dire de caca fossilisé, mais le sujet des micturalithes fut à peine esquissé (ici, si vous avez la flemme d’y aller je rappelle que les micturalithes sont les traces fossiles résultant de l’interaction de l’urine liquide et du substrat : en urinant sur du sable, nous créons une dépression qui, si elle se fossilise, deviendra un micturalithe ; oui, c’est beau comme l’antique). Lire plus…

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L’illustre auteur de bande dessinée Jacques Tardi nous aurait-il roulés dans la farine, nous les fidèles lecteurs d’Adèle Blanc-Sec ? Grave accusation, je n’en disconviens pas… Hélas les preuves sont irréfutables, et je ne puis les garder plus longtemps par devers moi…

Que nous affirme exactement Tardi, avec un aplomb impressionnant ? Que la première aventure d’Adèle (Adèle et la Bête) commence le 4 novembre 1911 à 23h45 précises pour s’achever au cours du mois de décembre de la même année (dans la nuit du 4 au 5 décembre, soit exactement un mois plus tard). Mais notre auteur, dont chacun connaît la rigueur et le souci de l’exactitude, a laissé de minuscules indices dans son œuvre qui démentent formellement cette assertion, des indices qui ont apparemment échappé jusqu’ici à la sagacité des historiens. Lire plus…

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