La cryptozoologie est une discipline qui se penche sur le cas d’animaux à l’existence controversée, dont la réalité n’est attestée que par des témoignages multiples et convergents, des savoirs autochtones ainsi que de rares indices matériels : elle constitue ainsi un domaine frontière de la zoologie nous prévient d’entrée Benoît Brison, auteur de l’ouvrage « du Yéti au calmar géant, le bestiaire énigmatique de la cryptozoologie ». Bernard Heuvelmans (1916-2001) fut l’un de ses grands praticiens et a donné la définition la plus brillante de l’exercice : « il est extrêmement difficile d’attraper un chat noir dans une chambre obscure, surtout s’il ne s’y trouve pas. » Voilà voilà… Lire plus…
Le Dinoblog
La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures
Articles taggés ‘cryptozoologie’
André Tournouër, paléontologue méconnu et cryptozoologue sceptique (épisode 2)
A la poursuite du Hyimché
Si André Tournouër est un peu oublié des paléontologues, il l’est semble-t-il un peu moins des cryptozoologues. Il est vrai qu’il eut le privilège rare, vers 1900, d’observer une créature inconnue dans une rivière de Patagonie, et même de tenter (sans succès, comme toujours dans ces cas-là) de l’abattre…Et il ne s’agit pas de n’importe quelle « bête ignorée », pour reprendre l’expression de Bernard Heuvelmans, c’est l’ «animal mystérieux de la Patagonie», qui, en ce début du vingtième siècle, fait couler beaucoup d’encre. Lire plus…
André Tournouër, paléontologue méconnu et cryptozoologue sceptique (épisode 1)
Qui dans le milieu paléontologique se souvient d’André Tournouër (1871-1929) ? Peu de gens sans doute en dehors des spécialistes des mammifères tertiaires d’Amérique du Sud. Il faut dire que le Muséum National d’Histoire Naturelle, à Paris, regorge de spécimens récoltés par lui lors de plusieurs expéditions en Patagonie, à partir de 1898. Il faut dire aussi que Tournouër ne fit jamais de la paléontologie sa profession, ce fut plutôt un violon d’Ingres pour un homme qui apparemment n’avait pas besoin de travailler pour vivre (telles que nous les révèlent les listes des membres de la Société géologique de France, ses adresses successives à Paris, du 7e au 16e arrondissement, sont une promenade à travers les « beaux quartiers », comme on disait). Lire plus…