Bifacebook, hachetag, et autres astuces pour bien débuter une préhistoire d’amour …
« Les animaux sont comme des bêtes. D’où leur nom. Ne possédant pas d’intelligence supérieure, ils passent leur temps à faire des bulles ou à jouer dans l’herbe au lieu d’aller au bureau. Ils mangent n’importe quoi, très souvent par terre. Ils se reproduisent dans les clairières, parfois même place de l’Église, avec des zézettes et des foufounettes. »
C’est drôle, mais cette citation de Pierre Desproges me revient en tête tous les ans à la même époque, au moment où les pigeons commencent à parader devant nos pieds entre deux miettes de pain goulûment avalées. « C’est le printemps ! » aurait rétorqué le boucher de Pierre. La semaine dernière encore, assis sur un banc avec un ami, je m’amusais du comportement facétieux de certains pigeons mâles qui, toute gorge déployée, tentaient de s‘attirer les faveurs d’une femelle. C’était sans compter sur le dédain légendaire des pigeonnes qui à lui seul était capable de transformer les plus téméraires tentatives d’approche en une ouverture de Jean-Claude Dusse, la plupart d‘entre elles se terminant par un échec cuicuisant qu’une nouvelle miette de pain devait faire oublier très rapidement. A en croire une célèbre chanson de Renaud, ces pigeons idiots mériteraient qu’on leur file des coups d’ pieds pour de faux. Pourtant, si la parade du pigeon apparaît bien souvent vaine et incongrue, que pourraient bien penser ces chers columbinés de certaines de nos parades, ou plus spécifiquement ici, de celles de nos ancêtres. Lire plus…