Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Récapitulatif des derniers billets

Le 13 novembre 2012 par Christel Souillat

Les alertes mails n’ont pas fonctionné pour la parution de nos derniers billets dont vous trouverez les titres ci-dessous. Normalement, le problème est résolu !

 

Un éléphant ça trompe énormément ou les limites de la paléontologie (13 novembre)

Sauvons les « diplodocus » de la Faculté de Pharmacie (5 novembre)

L’Histoire des Dinosaures de Ronan Allain (8 novembre)

Chroniques de morts amoncelées (31 octobre)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié dans : Musée des Dinosaures d'Espéraza

Un bébé éléphant qui suit sa maman en la tenant par la queue avec sa petite trompe : trop mignon ! Si l’on en croit une équipe internationale de chercheurs cette scène n’est pas nouvelle, et cet émouvant spectacle durerait même depuis 7 millions d’années. Enfin, à quelques détails près : ce n’était pas un troupeau d’éléphants d’Afrique (Loxodonta africana), ni une horde de leurs cousins d’Asie (Elephas maximus), mais probablement d’aimables Stegotetrabelodon syrticus dont les empreintes de pas fossilisées ont été découvertes à Mleisa aux Emirats Arabes Unis. Lire plus…

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Publié dans : Mammifères fossiles,Paléoichnologie

L’Histoire des Dinosaures de Ronan Allain

Le 8 novembre 2012 par Christel Souillat

Dans son dernier livre qui vient de paraître aux éditions Perrin, le paléontologue Ronan Allain revisite l’histoire des dinosaures à l’aune des plus récentes découvertes. Nous avons donc affaire à un livre d’une grande modernité comme nous le découvrons dès la quatrième ligne : «… ce dinosaure vit toujours aujourd’hui… ». Lire plus…

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Publié dans : Analyse de livre,Evolution,Histoire de la paléontologie,Oiseaux fossiles

J’ai longtemps ignoré que l’Ecole de Pharmacie de Paris (aujourd’hui Université Paris Descartes) possédât des fresques paléontologiques. Et comme cette découverte a (un peu) illuminé mes jours, j’ai pensé à la partager avec les lecteurs du DinOblog dans l’espoir d’embellir leur automne pluvieux. C’est à l’historien des sciences néerlandais Ilja Nieuwland que je dois l’origine de cette révélation : il y a environ deux ans, Ilja nous interrogea, Eric Buffetaut et moi, sur l’existence d’une peinture de Besnard représentant un Diplodocus, nous plongeant dans une profonde perplexité car nous ignorions tout de cette œuvre. Je confesse que j’ignorais alors jusqu’à l’existence d’Albert Besnard (1849-1934) dont Wikipédia vous apprendra qu’il fut un peintre, graveur et décorateur de renom (et les quelques références à la fin de cet article vous diront le reste). Bref, l’enquête démarra ainsi dans un brouillard des plus opaques. Elle prit un tournant essentiel lorsque je découvris dans les Annales Politiques et Littéraires de Noël 1908 (on a les lectures qu’on peut…) la reproduction d’une œuvre de Besnard intitulée Le Diplodocus. Lire plus…

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Publié dans : Histoire de la paléontologie

La mort est évidemment un élément indispensable à la paléontologie (de même qu’à la médecine légale ou à la thanatopraxie, et d’ailleurs à la plupart des activités humaines). Mais si la mort d’un individu peut interpeller le paléontologue qui découvre ses restes fossilisés (de quoi ce dinosaure particulier est-il mort ? Question en général sans réponse d’ailleurs…), sa problématique est en général plus vaste. Il sera donc question ici de la mort à une échelle globale, totale, industrielle : la mort des espèces, en d’autres termes leur extinction, ceci à travers les pages du dernier livre d’Eric Buffetaut consacré à ce sujet inquiétant, Sommes-nous tous voués à disparaître ? Il semble que cela soit inéluctable d’une façon ou d’une autre puisque 99,9% des espèces ayant vécu sur Terre ont disparu, et que le « bail » moyen des espèces de mammifères est d’un peu plus de deux millions d’années. Il n’y aura donc sans doute pas nécessité d’attendre l’explosion du soleil dans quelques milliards d’années pour tirer un trait sur Homo sapiens. Mais quelle sorte de trait ? Tyrannosaurus rex et Homo erectus ont disparu, mais si la première espèce a définitivement tiré sa révérence, les gênes d’Homo erectus sont en nous, et ce polisson (pardonne-moi, lecteur, je n’ai pas su résister…) a évolué pour donner… Homo sapiens. Voici mise en évidence une première différence de taille dans la notion d’extinction : extinction définitive de la lignée ou évolution génomique et morphologique vers une nouvelle espèce. Nous laisserons de côté ce dernier aspect moins mortifère de l’extinction pour évoquer l’extinction définitive, éliminant jusqu’au dernier les individus d’une espèce, sort récemment subi par le Dodo, le thylacine ou le dauphin du Yangtse. Lire plus…

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Publié dans : Analyse de livre,Extinctions