Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

« Back to the future » pour les suceurs de pierres !

Le 11 avril 2016 par Lionel Cavin

La fréquentation quotidienne d’un pré-ado est l’occasion de découvertes capitales. Dans mon cas, le pré-ado domestique m’a permis de (re)faire connaissance avec le film « Back to the Future » d’une part et de découvrir le monde des animaux du futur d’autre part. « Back to the future » est un film des années 1980 qui vient de faire parler de lui car le futur des années 1980, précisément le 21 octobre 2015, vient récemment de se transformer en passé… On y parle du fameux paradoxe temporel « si je retourne dans le passé et tue mon grand-père, que se passera-t-il pour moi ? » et autres galéjades du même genre. L’autre source d’émerveillement transmise par ma progéniture est les animaux du futur, ceux de la série télé et ceux du livre de Marc Boulay et Sébastien Steyer (aux éditions Belin). Ainsi l’argentide et le suceur-sauteur sont devenus pour nous des êtres aussi réels que le grand panda et le bubale de Coke, voire même un peu plus. Toute cette introduction pour vous parler de la bête du jour : le Tullimonstrum gregarium ! Rien de tel pour mieux décrire l’animal que de présenter sa plus récente reconstitution. Lire plus…

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Publié dans : Amérique du Nord

Le diplodocus broutait bas

Le 6 avril 2016 par Jean Le Loeuff

Le diplodocus, nul ne l’ignore, avait un long cou. Un long cou, mais pour quoi faire ? La belle affaire ! Pour brouter la cime des arbres, pardi, tel la première girafe venue… Que nenni !

Cessez de l’imaginer tendant le cou vers les délectables feuillages des plus hautes futaies à s’en décrocher les vertèbres. Selon certains chercheurs, en effet, c’est vers le bas que Diplodocus s’alimentait. C’est la strate herbacée, voire arbustive qu’il consommait, et comme il n’y avait pas d’herbes (au sens graminées) au Jurassique supérieur quand vivait notre ami, il devait engloutir des prèles par quintaux pour assouvir son appétit que l’on suppose robuste. Lire plus…

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Publié dans : Amérique du Nord,Sauropodes

L’antilope qui barétait comme un hadrosaure

Le 1 avril 2016 par J.L. Hartenberger & J. Le Loeuff

Une antilope fossile découverte au cœur de l’Afrique portait une crête sagittale en S, caisse de résonance à ses meuglements. Elle est le premier mammifère qui révèle une telle particularité anatomique qui jusqu’ici n’avait été observée que chez certains dinosaures, les hadrosaures lambéosaures. Comme chez ces derniers, en soufflant et bramant au travers de cette excroissance caverneuse, les sons ainsi modulés permettaient d’exprimer aussi bien des cris d’amour que des invitations à partager des herbages de qualité, à moins qu’ils ne préviennent de la présence de rôdeurs mal intentionnés.

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Publié dans : Afrique,Mammifères fossiles

Hernie discale chez les dinosaures

Le 29 mars 2016 par Jean Le Loeuff

On sait que les dinosaures souffraient de maladies osseuses variées : infections, fractures, spondylarthrose, maladie de Paget, goutte, spondylose déformante, etc. Une équipe germano-américaine vient d’ajouter une nouvelle pathologie à cette longue liste : les sauropodes souffraient d’hernie discale, les malheureux.

C’est le squelette partiel d’un sauropode jurassique du Niger qui a permis ce diagnostic. Il a été extrait par une expédition du Musée de Brunswick, entre 2005 et 2008, dans la région d’Agadez. La queue de l’animal présente sept vertèbres pathologiques : les dix-septième et dix-huitième vertèbres sont soudées l’une à l’autre, un phénomène déjà observé chez d’autres sauropodes (voir ce billet). La nouveauté concerne lesvertèbres 7 à 11 qui présentent des lésions curieuses sur leurs articulations antérieures et postérieures. Ce sont des perforations de la surface articulaire qui s’étendent et s’élargissent à l’intérieur du corps vertébral.Les marges de ces perforations sont par ailleurs arrondies et lisses, et elles ne sont pas survenues post-mortem mais se produisirent du vivant du malheureux animal.

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Publié dans : Afrique,Sauropodes

Ceux-là, quand on les cherche, on les trouve !

Le 7 mars 2016 par Lionel Cavin

« Cœlacanthes : on les cherche, on les trouve » pourrait-on dire depuis qu’un de ces poissons vient d’être identifié et nommé en provenance du Crétacé du Sud de la France. Ce dicton piscicole illustre bien ce qui s’est passé autour de ce fossile découvert dans les Bouches-du-Rhône, près du village de Ventabren, par Xavier Valentin et offert au Musée des dinosaures d’Espéraza en 1997. Lire plus…

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Publié dans : fossiles vivants,Poissons fossiles