Les cœlacanthes ne meurent jamais
Lionel Cavin, notre paléoichthyologue suisse préféré, adore les cœlacanthes, ces gros poissons huileux avec un e dans l’o et leur a donc consacré un petit livre aux éditions du Cavalier Bleu. Lire plus…
Lionel Cavin, notre paléoichthyologue suisse préféré, adore les cœlacanthes, ces gros poissons huileux avec un e dans l’o et leur a donc consacré un petit livre aux éditions du Cavalier Bleu. Lire plus…
Helder Gomes Rodrigues est paléontologue spécialiste de l’évolution des mammifères. Cet article est inspiré de sa conférence aux dernières Rencontres du Dinoblog
Quand t’es dans le désert depuis très longtemps et que tu te demandes à quoi ça sert… d’avoir des longues dents. Pas question de parler d’animaux carnivores ici, mais plutôt de paisibles mammifères herbivores présentant la singulière particularité d’avoir développé des dents à croissance prolongée ou continue se manifestant par une couronne dentaire très haute. Si vous vous demandez si cela contribue ou non à embellir leur sourire, là n’est pas la question, mais plutôt à quoi ces grandes dents peuvent-elles bien leur servir ? Lire plus…
Une fois n’est pas coutume nous consacrerons ce billet à une note parue dans un journal que nous lisons trop rarement : l’International Journal of Astrobiology. Comme son nom l’indique cette revue scientifique très sérieuse est consacrée à la biologie extraterrestre. Leur sujet d’étude n’ayant pas encore été découvert, les astrobiologistes sont forcément des experts en matière d’hypothèse, la méthode ayant fatalement plus d’importance que les observations, en l’absence de matériel à observer. Notons que la paléontologie extraterrestre (que l’on baptisera astropaléontologie ou xénopaléontologie) relève également de l’astrobiologie. Hélas le xénofossile, humble cellule ou ET (celui de Spielberg) disparu, reste aussi à découvrir. Lire plus…
Qu’entends-je ? On aurait tenté d’arrêter des paresseux « en marche » ? En ces temps de contestation, il ne peut s’agir que d’un coup des communicants de notre cher président. Eh déconne pas Manu, ça sert à rien la haine ! Autant pour moi, apparemment je faisais fausse piste, il ne serait question en réalité que d’empreintes fossiles… Les paresseux de notre histoire sont eux bien réels, ou du moins l’étaient, et leurs traces ont pavé la route d’agitateurs d’un genre nouveau dans un monde en pleine mutation.
On connait le goût prononcé des dinosaures de la famille des spinosauridés pour les poissons. Une nouvelle victime de leur penchant coupable vient d’être découverte gisante au milieu de l’ « empire du million d’éléphants ». Que s’est-il passé ? Comme préambule, signalons que les spinosaures ne mangeaient pas exclusivement du poisson car on a retrouvé des vertèbres de dinosaure dans ce qui fut l’estomac de l’un d’entre eux et la dent d’un autre fichée dans les vertèbres d’un ptérosaure. Mais quand-même, les poissons occupaient une place importante dans le régime alimentaire de ces dinosaures qu’on peut qualifier de piscivore. La preuve de ce régime se voit comme le nez au milieu de la figure : les spinosaures ont une gueule à manger du poisson avec leur museau allongé et étroit, leurs dents coniques, les grandes griffes de leurs pattes antérieures. Tous ces attributs sont ceux d’un bon pêcheur. Lire plus…