En pédalant l’autre jour sur une petite île au milieu du Mékong, je butai sur un coq. Ce coq, au milieu du chemin, grattait le sol avec frénésie et ses petites pattes griffues. Un bon mètre carré de sentier était creusé de stries résultant de cette activité énergique menée sans doute à la recherche de quelques gourmandises que le sol recèle. Et je ne pus m’empêcher, là, juché sur mon vélocipède, de penser à ce brillant travail qui venait de paraître quelques jours plus tôt dans la revue en ligne Nature/Scientific Reports. Car Martin Lockley, le Boss de la paléoichnologie, venait d’y décrire de semblables marques de grattage, mais fossilisées et d’une toute autre ampleur. Lire plus…